Discours à Nuremberg...
discour hitler nuremberg
nuremberg 1938
Le IXe congrès de Nuremberg de l’automne 1938 s’était placé sous le signe du Reich de la Grande-Allemagne et, sans aucun doute, constitua le plus grandiose, le plus imposant, le plus colossal et le plus menaçant de tous les grands rassemblements de foules qu’ait jamais eu pour théâtre l’Allemagne national-socialiste.
Rien ne bougeait, rien ne vivait, rien n’existait, hormis ce ciel enflammé, cette nuit inhumaine, intemporelle et le face à face de cet homme avec cette foule, le pullulement des dignitaires massés sur les gradins, la mer des spectateurs par dizaines de milliers surplombant l’océan de casques d’acier, la houle des armes, l’alignement des rangées d’étendards, l’immobile coulée d’un bloc de cent mille, de deux cent mille, de trois cent mille recrues et vétérans statufiés.
Dans une atmosphère survoltée, le lundi 12 septembre, Hitler entra au crépuscule dans la ville et de là, gagna le Pré du Zeppelin pour y prononcer le discours de clôture. Tout avait été conçu, agencé, ordonné, pour conférer à l’ultime soirée l’harmonie sauvage d’un événement dramatisé au maximum, attendu et appréhendé dans une nervosité croissante et inquiète par la plupart des grandes capitales étrangères.
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