Les enfants perdus ...
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enfants perdus pendant l'exode de 1940
enfants perdus pendant la deuxieme guerre mondiale
enfants en France en 1940
Les  journaux de province regorgent d’avis de recherche, de parents éplorés ayant perdu leurs enfants, de couples  désunis, de vieillards perdus, comme ce maire de Crève-cœur, en Seine-et-Marne, dont l’épouse a disparu près d’un des ponts de la Loire, ou telle famille du Mans ayant confié, dans son désarroi, une enfant de dix ans à la sauvegarde de l’équipage d’un camion-citerne de l’armée.
Un ingénieur de la SNCF parcourt les quais de Matabiau à Toulouse à la recherche de son épouse perdue en gare de Troyes le 13 juin. Un percepteur de la Loire a vu disparaître toute sa famille, le 8 juin, du côté de pont-Sainte-Maxence. Il en est sans nouvelles depuis. Un émigré italien a perdu sa mère Philomène, soixante-deux ans, à Orly sur la route de Paris.
Les enfants pris en voiture par les convois militaires ne sont pas toujours signalés. Les réfugiés pouvaient-ils demander à rentrer sans avoir obtenu des nouvelles des membres de leur famille disparu ?
Longtemps les journaux français seraient à la recherche, sous forme de petites annonces, des enfants perdus de l’été 1940. 
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Sur la route de l'exode