On a tondu plusieurs milliers de femmes, des dizaines de milliers peut-être. Les recherches les plus récentes sur les tontes font apparaître que l’on a tondu dans les grandes villes comme dans les bourgades, dans les régions où le maquis avait durement affronté l’occupant et ses séides français, comme en Dordogne, et dans celles où la présence massive de ces derniers empêchait l’action de la Résistance, comme dans le Cotentin, dans les localités où de rudes affrontements avaient eu lieu entre les Alliés et la Wehrmacht comme dans d’autres où les Allemands s’étaient retirés sans combat…