FLN... Attentats et mutilations
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torture du FLN
Les bandes de 40 à 80 hommes, trop repérables, ont été ramenées à des groupes de 20, à l'articulation plus souple. Ces unités, légères et fluides, se déplacent beaucoup mais sur des distances limitées et trouvent, à l'occasion, dans leurs zones d'influence, l'aide logistique et les auxiliaires nécessaires à l'exécution des actions terroristes.
Les attentats, les égorgements, les mutilations visant tous ceux qui sont suspects de fidélité à la France, se sont multipliés. Il faut, avant tout, conditionner les populations et impressionner la métropole.
Les bandes détruisent, incendient, pillent. Devant les cadavres des égorgés et les visages grimaçants des mutilés, toute velléité de résistance s'effondre. Le ressort se brise.
Un document saisi dans les cavernes de Djeurf contient des instructions édifiantes :
Tuer les caïds, présidents et ouakafs. Prendre leurs enfants et les tuer. Tuer tous ceux qui paient les impôts et ceux qui les ramassent. Brûler les maisons des sous-officiers en service. Défense de répondre au service militaire. Boycotter le tabac, couper les lèvres à ceux qui fument. Les directives ne sont pas moins rigoureuses à l'intérieur de l'organisation rebelle.
Il est interdit de faire confiance à n'importe qui. La confiance n'existe pas chez nous. Défense à tout militant d'écrire une lettre en témoignant de la considération à une personne... Tout militant ayant des idées contraires à nos principes doit être exécuté.
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Le FLN au maquis