La haine de l'extrême droite pour de Gaulle ...
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De Gaulle en 1940

Pessimiste sur les chances de la France dans le conflit avec l'Allemagne, cordialement détesté par bon nombre d'officiers en raison de son non-conformisme et de ses attitudes hautaines, tel est de Gaulle en 1940, à la veille de l'effondrement. D'où le malentendu qui fait saluer par L'Action française sa nomination le 5 juin au poste de sous-secrétaire d'Etat à la Guerre comme celle de l'un des siens !
Plus question de voir en l'homme du 18 juin un héritier de l'Action française. Elle se déchaîne contre lui, le dénonçant comme un ambitieux de toujours essentiellement acharné à faire le malheur du pays. C'est le début de la légende noire d'un de Gaulle diabolique, traître congénital au service de l'anti-France.
Sur un terreau aussi fertile, la haine ne peut que se développer. Elle fait flèche de tout bois. Arguant de la présence au sein de la France Libre puis de la France Combattante de nombreuses personnalités de gauche comme René Cassin, Maurice Shumann, Jacques Soustelle, André Weil-Curiel, Jean Pierre-Bloch, André Philip ou Pierre Brossolette (encore ignore t-on jusqu'à l'été 1943 le rôle clé joué par Jean Moulin), Vichy le présente comme l'homme des Juifs, l'homme des francs-maçons, l'homme du Front populaire et bientôt, l'homme des communistes.

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De Gaulle avant 1947