La sentence est tombée
rideau
soeurs Papin après le procès

Quand vient le moment du réquisitoire, le procureur, à la suite de la plaidoirie de l'avocat de la partie civile, maître Moulinière, peut alors insister tout à loisir sur l'atrocité du crime commis à l'égard de patrons irréprochables : l'avoué Lancelin, le malheureux veuf, est là pour en témoigner. La défense, quant à elle, tente encore de convaincre le jury de l'irresponsabilité des victimes, au moins de celle de Léa, jeune et soumise à l'influence de sa soeur aînée : rien n'y fait. Tard dans la soirée, les deux accusées sont déclarées coupables. Christine est condamnée à la peine capitale, Léa à dix ans de travaux forcés accompagnés de vingt ans d'interdiction de séjour. Mais les deux soeurs vont connaître un autre destin. Quelques mois plus tard, comme son état mental s'aggrave, Christine est internée à l'hôpital psychiatrique de Rennes, où elle meurt en 1937. Quant à Léa, elle bénéficiera d'une remise de peine et sera libérée en 1941.

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Les soeurs Papin