La prise de la Haye-Sainte ...
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Vers six heures, au moment où les divisions Foy et Bachelu s'avançaient vers le plateau, l'empereur parcourait la ligne de bataille sous une pluie d'obus et de boulets. Napoléon envoya l'ordre à Ney de s'emparer coûte que coule de la Haye-Sainte. C'est une nouvelle proie désignée au maréchal, une nouvelle occasion de trouver la mort. Il accourt, entraîne le 13e léger et le jette contre la ferme. Les balles, tirées à dix mètres, à cinq mètres, à bout portant, çlairsèment les assaillants. Des soldats cherchent à désarmer les Allemands en empoignant les canons des fusils dont l'extrémité dépasse les meurtrières. En un instant soixante-dix Français tombent au pied du mur de l'est. Leurs camarades montent sur le tas pour escalader le faîte du mur d'où ils fusillent dans la cour les chasseurs de Baring ; d'autres se hissent sur le toit de la grange.
Le lieutenant Vieux, du génie, frappe la porte charretière à grands coups de hache. Il reçoit une balle au poignet, une autre dans l'épaule. La hache passe de mains en mains, la porte cède enfin, et le flot fait irruption dans la cour. Acculés aux bâtiments, n'ayant plus de cartouches, les Allemands se défendent à l'arme blanche. Le major Baring, avec quarante-deux hommes perce la masse des assaillants et regagne Mont-Saint-Jean.
la Haye-Sainte à Waterloo
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La bataille de Waterloo