La perte de Plancenoit ...
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Dans Plancenoit où les batteries prussiennes ont allumé l'incendie, on combat à la lueur des flammes. La jeune garde, recrutée presque entièrement parmi les engagés volontaires de Paris et de Lyon, et les bataillons du 2e chasseurs et du 2e grenadiers, luttent à un contre cinq. On se fusille à bout portant, on s'étreint corps à corps, on se tue à coups de baïonnette, à coups de crosse.
Le tambour-major Stubert, du 2e grenadiers, un géant, assomme les Prussiens avec la pomme de sa canne. Un bataillon de jeune garde se fait exterminer dans le cimetière qui sert de réduit. Les Prussiens enlèvent les maisons une a une. On s'égorge dans les chambres, dans les greniers ; et pendant ces luttes sans merci, les toits de chaume que le feu a gagnés s'écroulent sur les combattants.
A la sortie du village, les débris, de ces héroïques bataillons sont chargés et menés tambour battant jusqu'au plateau. Là, c'est la cavalerie anglaise qui les achève.
perte de Plancenoit à Waterloo
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La bataille de Waterloo