Les poilus à l'arrière ...
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les poilus à l'arriere
Jamais tu ne croirais que nous sommes en guerre. Plus elle dure, plus ils s’amusent ; des magasins éclairés, des autos superbes, des femmes chic avec petits chapeaux, grandes bottes, poudre de riz, manchons et petits chiens et des embusqués avec de belles vareuses en drap fin, des culottes ajustées et des machins jaunes bien plus reluisants que nos officiers.
l'arrierre pendant la premiere guerre mondiale
Nous sommes dans l’Aube… L’aube des mauvais jours... Il neige. Il fait froid. Triste retour de permission. Les permissions, ça ne devrait pas être. Se retremper dans la vie qui devrait être notre vie ; vie que nous devrions avoir oublier à jamais, vie retrouvée quelques heures et qui nous laisse un horrible cauchemar qu’on appelle le cafard. C’est la gaieté qui disparaît, l’énergie annulée, la vie sans espoir.
Lettre d’un poilu le 5 décembre 1916.
les planques à l'arriere en 1914 - 1918
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