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Franco...
Dans un coma dépassé

Ces malades
qui nous gouvernent

En 1960, après vingt ans de pouvoir, la main de fer de Franco commence à trembler sous les effets de la maladie de Parkinson, mal maîtrisée en dépit de nouvelles médications.

Le dictateur vit grâce aux machines

franco
En 1975, dès le mois d'octobre, une série d'incidents puis d'accidents vont placer le dictateur espagnol dans de sérieuses difficultés : une crise d'angine de poitrine est bientôt suivie d'une insuffisance du ventricule gauche compliquée par un oedème aigu des poumons et une insuffisance rénale. Un ulcère gastrique se réveille et provoque une grave hémorragie sous l'influence des anticoagulants qu'il a reçus pour une phlébite de la jambe droite. L'hémorragie s'étend au tube digestif, raison d'une insuffisance du ventricule droit.
A l'instigation de son gendre, le marquis de Villaverde, un bloc opératoire de fortune est installé dans l'enceinte du Prado, le palais présidentiel au coeur de Madrid. On y transporte Franco. Il subit une première opération au niveau de l'estomac afin de stopper l'hémorragie. Une seconde est décidée au niveau des intestins. De nouvelles hémorragies se déclarent, une crise d'urémie oblige à recourir à un rein artificiel. Franco est transféré à l'hôpital La Paz. Les chirurgiens opèrent encore cette momie, transfusent en continu cinquante litres de sang, tranchent, cousent, sondent, glacent, essaient de nouveaux médicaments américains. Le dictateur vit grâce aux machines, dans un coma dépassé. La frénésie médicale cesse le jeudi 20 novembre 1975.
Cette fureur thérapeutique correspondait en fait à un acharnement politique en vue d'attendre la session des Cortes, le Parlement espagnol, qui aurait pu modifier l'ordre de succession qui devait être assurée par le roi Juan Carlos. Le public fut dégoûté, une fois de plus, par cette agonie prolongée par les médecins et les politiciens qui oubliaient toute décence.
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