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Que sait-on vraiment des métiers de rue exercés par les Français à la belle époque, pendant la Première Guerre mondiale et dans les années 30 ?
Ce dossier présente des métiers dans toute leur diversité et leur complexité.

Les métiers oubliés

L'arracheur de dents
Une attraction foraine
bas

Les métiers de rue

Ces petits métiers disparus ou oubliés des villes
De l'arracheur de dents au vitrier, en passant par le rémouleur, la porteuse de pain et les chanteurs de rue, des petits métiers qui ont fait le quotidien des Français des siècles passés... A lire

A la ferme ou à la campagne

Les métiers ou les gestes oubliés des campagnes
S'il est au village un personnage important, c'est bien le maréchal-ferrant et plus encore que le sabotier, le cantonnier ou le charbonier qui avait une réputation de voleur, d'ivrogne et de rustre... A lire...

Les foires et marchés en 1900

Les jours de marchés ou de foires étaient des heures de bonheur
Il n'est pas un chef-lieu de canton, pas une commune importante qui n'ait sa foire ou son marché, rendez-vous réguliers qui ponctuaient la vie routinière des campagnes...
A lire...

Divers métiers vers les années 1900

Petits métiers des villes dans les années 1900
Les garçons de café, les cochers, les coiffeurs, les garagistes et les ouvrières... Voiçi quelques métiers, les tâches quotidienne, les conditions de travail et les difficultés de nos arrières grands-parents ... A lire...
La loueuse de sangsues

Il fallait être dans la dernière nécessité pour accepter cette besogne dégradante et dangereuse. Les loueuses (il n'y avait pas d'hommes) allaient sur les berges de la Seine, aux endroits marécageux où elles savaient trouver des sangsues. La Seine n'était pas encore endiguée et les marais étaient
nombreux.
Les loueuses retroussaient leurs hardes et s'enfonçaient dans l'eau jusqu'à mi-cuisses. Là, elles attendaient que les sangsues s'agglutinent sur leurs mollets ou leurs cuisses. Il fallait savoir se retirer à temps.
Si la loueuse sortait trop tôt de l'eau, les sangsues se décrochaient ; si elle tardait trop, les sangsues pompaient tant de sang que la malheureuse risquait l'évanouissement et la noyade. Les accidents n'étaient d'ailleurs pas rares. Une fois sur la berge, une grêle de bubons noirs sur chaque jambe, il restait à les décrocher soigneusement en se frottant les jambes avec du gros sel ou du jus de tabac.

Les sangsues étaient alors enfermées dans une jatte. La loueuse s 'en allait les vendre aux apothicaires, qui les utilisaient pour purger et soigner les malades ou pour préparer drogues et onguents.

Il existait deux espèces de sangsues : les grosses, fort recherchées, et les petites, plus résistantes mais moins efficaces. Comme il se doit, les premières étaient d'un meilleur rapport et incitaient les loueuses à user d'un subterfuge. Lorsqu'elles ne pêchaient que de petites sangsues, elles gavaient
leurs bestioles de sang frais, chez l'équarrisseur, puis s'efforçaient de convaincre l'apothicaire que ces sangsues énormes mais curieusement
anorexiques étaient bien de premier choix !
Ce métier disparut progressivement, vaincu par l'usage des saignées et les
progrès de la médecine.

L'anecdote

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