La nouvelle vague
rideau
Monet

Avec près de cent cinquante pièces, autant dire que Guitry place, incontestablement, le théâtre au centre de sa création artistique. Il se frotte toutefois à des genres littéraires différents (romans, réflexions, mémoires) et tâte même de la peinture. Dès 1915, il se tourne vers le cinématographe et s'autorise, avec Ceux de chez nous, une intrusion dans la vie des gloires de l'époque, ses intimes: Sarah Bernhardt, Degas, Monet, Rodin, Saint-Saëns... Au milieu des années 1930, il revient à la caméra et, en l'espace de deux décennies, réalise une trentaine de films d'une tout autre veine (Le Roman d'un tricheur, Ils étaient neuf célibataires, Assassins et Voleurs, Si Versailles m'était conté...). Malmené par la critique qui fustige son «théâtre filmé», Guitry doit la réhabilitation de son oeuvre aux cinéastes de la Nouvelle Vague — Resnais, Godard et Truffaut — qui s'accordent à louer le modernisme de son travail.

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Sacha Guitry