Le regard d'Hitler
rideau
le regard d'Hitler
Mais, surtout, ce qui frappait chez Adolf Hitler c’était son regard, qu’on ne pouvait oublier. C’étaient ses yeux, d’un bleu très clair, qu’il tenait de sa mère, Klara Polzl, la petite servante autrichienne, où se consumait une flamme ardente, d’un éclat et d’une intensité qui, par moments, devenaient presque insoutenables. Tout le pouvoir que cet homme allait exercer sur ses semblables devait tenir infiniment dans ce regard – non moins que dans sa voix.
Cette voix, profonde, chaude et brûlante, devenait sourde et rauque par instants, et en public, s’élevant par degrés, poussait jusqu’à la véhémence, jusqu’à des rugissements et à des accents d’hystérie réelle ou simulée, dans un déluge de paroles sauvages, d’authentiques transes oratoires et une indéniable incontinence verbale, imprécatoire, vocifératrice.
la voix d'Hitler
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Adolf Hitler