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Selon cette même hypothèse, l'actrice, en sombrant dans le coma, au rait expulsé son lavement, souillant ainsi les draps et la chemise de nuit qu'elle portait peut-être ce soir-là. Ce scénario pourrait expliquer le décalage entre l'heure de sa mort et l'appel à la police. En outre, lorsque le sergent Clemmons ( à gauche ) arriva, Eunice Murray lavait du linge. Un détail qui n'avait pas échappé au substitut du district attorney qui, plus tard, s'étonna qu'on puisse faire une lessive dans de telles circonstances et à cette heure de la nuit.

Dans la journée, l'actrice aurait absorbé une forte dose de somnifères, qui n'était pas encore totalement métabolisée lorsque, dans la soirée, le docteur Greenson lui avait prescrit de l'hydrate de chloral. Par quelle voie ? Toute éventualité d'une piqûre doit être écartée : la trace aurait sauté aux yeux, et la concentration de barbituriques dans le sang aurait été plus élevée. D'après Spoto. le médecin aurait recommandé un lavement — un procédé efficace et alors en vogue —, qui aurait été effectué après son départ par Eunice Murray ( à gauche ) qui, pourtant, n'était pas infirmière. La lenteur d'absorption du sédatif aurait laissé à Marilyn le temps de répondre au coup de téléphone de Lawson et de lui tenir ses derniers propos.
Dans ce cas, la gouvernante — alors en préavis de licenciement — aurait dû répondre à des questions délicates, et la réputation professionnelle du docteur Greenson s'en serait ressentie. Ont-ils conjugué leurs efforts pour éliminer toute trace de leur propre responsabilité ?

La piste de la Mafia fut également évoquée. L'organisation, dit-on, coopérait avec la CIA pour tenter de renverser le régime castriste et le « parrain des parrains », Sam Giancana, aurait craint qu'en portant atteinte aux Kennedy, l'actrice n'entrave ses relations avec la Maison-Blanche.
Dans une remarquable biographie publiée en 1993, l'écrivain Donald Spoto réfute ces hypothèses, estimant qu'elles relèvent de calomnies orchestrées par les adversaires des Kennedy. D'après lui, rien ne prouve la liaison de Marilyn Monroe avec Robert. Et rien ne prouve non plus que l'actrice ait été particulièrement déprimée au moment de sa mort. Au contraire, affirme-t-il, la Fox souhaitait renouveler son contrat et elle envisageait son remariage avec Joe DiMaggio. Pourquoi, alors qu'elle retrouvait confiance, aurait-elle choisi d'en finir?
Et puis, comment expliquer le mystérieux décalage horaire entre sa mort et l'appel à la police ? Et l'absence de résidus de somnifères dans l'estomac ? Au fil de son enquête, Spoto s'intéressa de près à trois personnages considérés comme très secondaires jusqu'alors : la gouvernante, Eunice Murray, le généraliste Hyman Engelberg et le psychiatre Ralph Greenson ( à gauche avec la moustache ) . Selon l'écrivain, ce dernier avait cessé de prescrire du Nembutal à sa patiente et la sevrait avec de l'hydrate de chloral. Mais, dans le même temps, son généraliste maintenait à son insu la prescription de Nembutal. Et c'est le mélange de ces médicaments qui aurait tué Marilyn Monroe . . .

En 1973, la publication de Marilyn, la biographie signée Norman Mailer, replaça l'affaire à la une des journaux. L'auteur ne nie pas que Robert Kennedy ( à gauche ) ait pu avoir une liaison avec l'actrice. Mais il fait remarquer que la mort de celle-ci aurait pu permettre de le discréditer. De compromettre le ministre de la Justice en faisant porter sur lui les soupçons et en l'impliquant dans la mort de l'actrice présentée comme sa maîtresse ! Cette thèse allait susciter une avalanche de livres. d'articles, d'émissions télévisées, de mémoires, etc. Mais au bout du compte, le mystère s'épaissit encore de leurs pseudo-révélafions. L'une d'entre elles affirme que la maison de Marilyn avait été mise sur écoute par les sbires de Jimmy Hoffa, patron du puissant syndicat des camionneurs et ennemi juré de Bob Kennedy .

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