La première étape du calvaire était la relève ... Le champ de bataille se signalait au loin par une canonnade ininterrompue et, la nuit, la lueur d’un gigantesque
brasier se reflétant dans un ciel souvent gris.
Alors commençait l’épuisant marche par-dessus les trous boueux,
les ruines et les cadavres, jusqu’à l’arrivée dans la tran
chée où chaque poilu allait monter la garde. Combien n’arrivèrent pas jusqu’à l’emplacement de combat, mas
sacrés en chemin par les ouragans de fer et de feu.