Les provocations d'Adolf Hitler
goering et hitler
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En 1939, la presse nazie « dénonce » de prétendues discriminations et brimades auxquelles serait soumise la minorité allemande de Pologne. Hitler s'apprête à envahir ce pays, mais il lui manque encore une justification. Elle est fournie par l'attaque de la station de radio de Gleiwitz, une petite ville allemande de Silésie, à la frontière polonaise. Le 31 août, des SS revêtus d'uniformes polonais s'emparent de l'émetteur et diffusent une proclamation anti-allemande.
Bien entendu, les « envahisseurs » sont repoussés peu après et essuient même des pertes. La propagande hitlérienne présente à la presse mondiale des photos des agresseurs tués. Les morts sont en fait des prisonniers d'un camp de concentration nazi qu'on a déguisés pour l'occasion en soldats polonais. Après 1945, le chef du commando SS, Naujocks, dévoilera au procès de Nuremberg les détails de cette affaire. En attendant, Hitler peut déclarer au monde, le 1"septembre 1939: « Depuis ce matin, 4h45, nous ripostons à l'agression polonaise.» La Seconde Guerre mondiale vient de commencer.

Adolf Hitler va utiliser à plusieurs reprises la provocation pour manipuler l'opinion publique allemande et la précipiter dans la dictature d'abord, puis dans la guerre. Dans la nuit du 27 au 28 février 1933 à Berlin, l'incendie du Reichstag, le Parlement, et la mise en accusation d'un militant communiste hollandais Marinus Van der Lubbe, permet aux nazis de réduire à néant toute opposition communiste en la faisant passer pour coupable. Alors qu'il est plus que probable que l'opération était commanditée par Hermann Goering.

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