Les garanties de sécurité
soldats japonais en chine

Les Occidentaux tentèrent au début, à plusieurs reprises, d'obtenir des garanties de sécurité pour les militaires chinois capturés. Devant leur échec, ils s'efforcèrent d'assister aux rafles, et d'au moins préserver les civils, à commencer par leurs employés, leurs voisins ou la petite communauté chrétienne. À quelques cas individuels près, là encore ce fut l'échec.
Plus d'une cinquantaine des quelque quatre cents policiers « légués » par l'ancienne municipalité furent ainsi conduits à la mort, de même que cinq éboueurs (deux autres, transpercés à la baïonnette, purent se traîner jusqu'à l'hôpital), et que 43 des 54 employés de la centrale électrique demeurés à leur poste : ils étaient simplement accusés, à tort pour ces derniers, d'avoir travaillé pour le gouvernement du Guomindang.
Certains Occidentaux — tel Charles Riggs, le 16 décembre — se firent même malmener par des officiers quand ils firent mine de s'opposer aux arrestations. En définitive, c'était en trompant les Japonais que le plus de vies pouvaient être sauvées. Les armes et uniformes des soldats vaincus furent ainsi stockés dans des pièces particulièrement difficiles d'accès. Certaines cachettes furent trouvées. Mais ces actes de résistance devaient demeurer particulièrement discrets et donc d'ampleur réduite.

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