Le testament ...
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le testament des poilus dans les tranchees
Je lègue à mon fils André quand il aura 20 ans, ma bague, ma montre, ma chaîne, mes fusils, mes briquets et à ma fille Huguette : mon épingle perle, ma bourse en argent. Je leur laisse à tous les deux le souvenir d’un père qui les a beaucoup aimés, qui s’est fait tuer en brave pour la patrie. Je te laisse à toi le souvenir de neuf belles années passées ensemble et tous les baisers que je t’ai envoyés au dernier moment.

Lettre d’un poilu, tué le 13 juillet 1915 à l’âge de 33 ans.
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Les poilus